mardi 25 juillet 2017

Toujours dans les starting blocks

Bon, je pensais honnêtement que ce serait plus facile cette fois-ci mais il devient clair petit à petit que ça ne sera pas le cas.

En ayant bien étudié en long, en large et en travers le site du Connecticut State Board of Education, je m'étais dit que l'obtention du certificat d'enseignant serait plus facile ici qu'à Phoenix, ce qui par ailleurs est un peu ironique considérant l'état du système éducatif en Arizona, mais c'était sans compter l'agence d'évaluation des diplômes...
Je me répète peut-être: il n'y a pas de système d'équivalence de diplômes entre la France et les Etats-Unis (il n'y a même pas de système d'équivalence entre les universités américaines).
Dans un système bien centralisé et homogène comme le nôtre, t'as ton diplôme ou tu l'as pas, point. Pas besoin d'une chiée de paperasse pour expliquer à tout le monde quels diplômes précédents tu as dû passer pour en arriver là, quelles matières tu as dû étudier, et quelles notes tu as dû obtenir. Donc tu te présentes: "Bonjour, j'ai tel diplôme." et tout le monde sait à peu près ce que t'es sensé être capable de faire.
Ici, quasiment chaque école fait son propre programme, donc chaque diplôme s'accompagne d'une tonne de papelards pour justifier à quoi il correspond.

Le Connecticut Board of Education admet bien magnanimement que des études dans un pays étranger peuvent te qualifier comme enseignant mais ils demandent, bien légitimement, que tu fasses évaluer ton diplôme par une agence agréée.
Chat échaudé craint l'eau froide: vu que l'agence à laquelle j'avais fait appel à Phoenix m'avait bien entubée, j'ai méticuleusement passé en revue les agences listées avant d'en choisir une.
Je leur envoie une copie de tout ce que j'ai et beaucoup d'argent plus tard ils continuent à me demander des documents supplémentaires que n'importe quel américain n'aurait aucun mal à fournir mais que nous n'avons pas en France. C'est là que le système devient absurde et que je commence à m'énerver: je paye une agence pour évaluer mon diplôme parce que nos universités ne fournissent pas les mêmes documents, et ils me réclament les documents que nos universités françaises ne fournissent pas pour faire l'évaluation. Mais si j'avais ces docs, j'aurai pas besoin de vos services, bordel de merde! Raaaahhh. Pas glop.

C'est frustrant, tous les jours je vois des annonces d'écoles qui cherchent des profs mais je peux pas postuler à cause de ce putain de certificat qui se fait attendre.
Bref, j'en suis à répondre à des annonces pour retourner bosser dans des centres d'appel, les boules.

Le moral n'est donc pas au plus haut. Heureusement qu'il y a Game of Thrones.


Arizona Bart is frustrated.

mardi 18 juillet 2017

Un nouveau départ

Me voilà donc à Hartford, capitale du Connecticut, depuis quelques jours. Je me suis trouvé une chambre avec AirBnB pour la prochaine quinzaine et je passe mes journées à balancer du CV, attendre une réponse du Connecticut Board of Education auprès duquel j'ai fais une demande de certificat d'enseignant, et rattraper mon retard dans les séries et émissions que je n'ai pas pu regarder pendant mon retour en France.
Rien de bien excitant en somme. La chaleur est accablante mais contrairement à l'Arizona, il n'y a pas la clim' ici, donc au final, j'étais presque mieux à Phoenix de ce point de vue là.

Mon aventure de la semaine se passe samedi après-midi: je suis installé avec mon ordinateur dans la salle à manger. Je remarque alors par la fenêtre que de l'autre coté de la rue il y a un bonhomme avachis dans l'herbe qui a visiblement du mal à se relever et le clébard tout excité qu'il tiens en laisse n'aide pas beaucoup.
Au bout d'une minute je me dis que je vais aller voir, je peux pas laisser un papy faire un AVC ou une crise cardiaque sans intervenir quand même.
Je traverse la rue et je l'aide à se remettre debout: bon je suis pas docteur, mais pas besoin d'avoir fait de longues études de médecine pour faire le diagnostique, rien qu'à l'odeur: papy, il était complètement défoncé! Mais cuit de chez cuit, il tenait plus debout, j'ai jamais vu ça, et pourtant j'étais pas le dernier dans les soirées étudiantes de ma prime jeunesse.
Je pouvais quand même pas le laisser là alors je le maintiens debout comme je peux et on avance (il a quand même été capable de me donner le numéro de sa maison): pas eu besoin de sonner, arrivé devant la maison, madame sort: "Bob! T'es encore bourré!" Elle me remercie le l'avoir ramené jusque là et je repars vite fait, j'ai pas envie d'être témoin de l'avoinée que Bob va se prendre, même s'il n'est pas en état de comprendre de toute façon.
Sacré Bob.


Game of Thrones a repris! Enfin! Putain les Frey, ce qu'ils prennent, que du bonheur.


Arizona Bart helps the local drunk to get home.

vendredi 14 juillet 2017

La Conquête de l'Est, The End

Et voilà, j'ai vu mon Atlantique et je suis redescendu dans le Connecticut, à Hartford.

Après presque deux semaines (j'ai quand même pris mon temps) et plus de 5 000 kilomètres, j'ai traversé le continent nord-américain d'ouest en est.
J'ai traversé 15 états étasuniens et une province canadienne. Un bon parcours.


J'ai inclus en bleu le voyage que Cla et moi avons fait en Mars. Ça en jette quand même!
Trois autres voyages à prévoir maintenant: Maine-Floride, Floride-Washington et Washington-Californie. Des volontaires?

Je suis donc passé dans le New Hampshire:


Oui, c'est tout petit.
Ensuite, je suis passé dans le Massachusetts:


Beaucoup mieux réussi.
Et le Connecticut pour finir:


Oui, bien ratée, mais avec les trombes d'eau qui tombaient, je voulais pas ouvrir la fenêtre, et puis encore une fois, le panneau sur la gauche, pas cool.

Je vais donc maintenant passer les prochains jours à chercher du taf et attendre avec impatience le résultat de la demande de certification d'enseignant que j'ai faite et qui devrait me simplifier énormément la vie en me permettant de postuler dans les écoles publiques.

Le blog va maintenant reprendre son cours habituel. A bientôt!


Arizona Bart is now Connecticut Bart.

jeudi 13 juillet 2017

La Conquête de l'Est, On The Road Again

Merci à Leyla, Sam et Zack pour ce weekend prolongé au Québec. Je retiens donc de Leyla qu'il ne faut pas pousser grand-père dans les Talibans, de Sam que Tri-Yan, c'est juste de la country bretonne, et qu'ici, ils achètent leurs couches-culottes à la Poste (va comprendre Charles).
Je suis malgré tout content de reprendre la route et surtout de me sortir vite fait de Montréal qui est un véritable cauchemar pour l'automobiliste.

Je trace plein est et traverse un bon bout de la Belle Province avant rentrer aux Etats-Unis:


Le gentil douanier ne me pose pas plus de problème que ça; ouf, je m'étais préparé psychologiquement à vider la voiture...

Et j'entre dans le Maine:


Je l'ai pas raté celui-là. Forcément, je me suis arrêté juste après la douane pour faire la photo.

Alors le Maine, c'est magnifique mais faut aimé l'isolation et pas être claustrophobe. Dans l'ouest y'a pas nécessairement plus ou moins de monde, mais au moins tu vois loin...

Donc ce soir je dors à Waterville dans le Maine. Demain j'irai faire une photo de l'Atlantique et je pourrais officiellement dire que j'ai traversé le continent en voiture.


Québec Bart is now Maine Bart.

dimanche 9 juillet 2017

La Conquête de l'Est, rencontre au sommet

Arizona Bart a retrouvé Québec Sam sur ses terres montréalaises.


Plus rien ne m'arrête, même pas les frontières, je suis devenu accro à la route. Aujourd'hui, ma fidèle Bartmobile 3.0 m'a amené jusqu'à Montréal:


Ben oui, c'est flou, c'est la peur du douanier canadien. Quand il m'a demandé ce que je venais faire au Québec, j'ai failli lui répondre: "visiter le stade olympique" (private joke).

Bref, perdu à Montréal pendant une heure parce que Sam ne connait pas sa propre adresse et depuis bonne conversation entre anciens combattants.
On fera un plus long article plus tard.


Arizona Bart reunites with Quebec Sam.

samedi 8 juillet 2017

La Conquête de l'Est, huitième escale

Je vais pas refaire la madeleine de Proust, mais quand je suis arrivé à Phoenix, voir les panneaux "Los Angeles", "Las Vegas", "San Diego" à chaque fois que je prenais la voiture ça me faisait un peu bizarre; se dire qu'on habite si proche de ces lieux un peu mythique qu'il y a des panneaux d'indication avec leur noms dessus. Il m'est arrivé la même chose aujourd'hui quand j'ai vu mon premier panneau "New York City". Même si je n'ai aucune intention d'y refoutre les pieds, ça fait quand même drôle d'y être réellement, c'est un truc de cinéma normalement.

J'ai donc quitté la Pennsylvanie et j'ai rapidement traversé le New Jersey:


Ben ouais, ils m'ont fait le même coup que le Maryland, ils ont pas mis le panneau du bon coté. Bon, là faut me croire sur parole que c'est bien le panneau d'entrée du New Jersey. Mais après je me rattrape.
Alors le New Jersey n'a pas très bonne réputation aux USA par rapport à ses habitants, mais le petit bout que j'ai traversé était absolument magnifique. Pour une raison inconnue, mon GPS m'a fait descendre de l'autoroute et traversé des petits patelins de carte postale: maisons en bois avec porches dans un paysage verdoyant et vallonné. Difficile de garder les yeux sur la route.

Adieu le New Jersey et bienvenue à New York (l'Etat, pas la ville, bien sûr):


Ben si, ça se voit bien que c'est marqué "Welcome to NEW YORK", pff.

Toujours est-il que j'ai décidé de zapper le Connecticut pour l'instant et je me suis posé ce soir à Albany, NY. C'est une position plus centrale pour moi pour postuler dans les Etats de New York, Connecticut et Massachusetts. Et comme je commence à apprécier les distances à l'américaine, trois ou quatre heures de voitures ne me font plus peur pour aller à un entretien.

Demain, ami lecteur, une petite surprise.


Pennsylvania Bart is now New York Bart.

vendredi 7 juillet 2017

La Conquête de l'Est, jours 6 et 7

Donc hier, grasse-mat', répondu à quelques annonces, et puis je suis allé faire un tour à Roanoke pour faire quelques emplettes et me poser au lavomatic. Y'a pas de doute, on est encore dans le sud profond, je ne comprends pas ce que la plupart des gens raconte.
Vexation supplémentaire, j'avais mis mon beau maillot de rugby, une vendeuse me demande ce que représente "la poule". Vexé, je lui explique que ce n'est pas une poule mais un coq et que c'est l'emblème de l'équipe de France; elle me répond qu'elle a un ancêtre français, donc qu'elle est en partie française; je lui dis: "pas si vous faites pas la différence entre une poule et un coq". Pan, dans les dents qui lui restaient.

Bref, retour au voyage. Grosse indécision ce matin: partir vers le sud-est et la Caroline du Nord ou continuer vers le nord-est et la Nouvelle Angleterre? Je décide de continuer vers le nord. Aléa jacta est.

Je démarre la route sous un soleil agréable, mais la météo se dégrade tout au long du chemin. Je termine la journée sous des trombes d'eau et je commence à regretter ma décision de partir vers le nord. Je suis venu sur la côte est pour un climat moins rigoureux, mais faut pas pousser grand-mère dans les orties quand même.

Je passe à coté de pleins de sites historiques de la Guerre de Sécession (dont la vallée de la Shenandoah) que j'aurais bien aimé visité mais pas de regret, la météo est vraiment trop dégueulasse.
Je quitte donc la Virginie et entre en Virginie Occidentale:


Je sais, c'est flou: nid de poule au moment de prendre la photo, mais en zoomant, on distingue quand même "West Virginia". De toute façon, moi, j'y étais, alors prout.
Je traverse rapidement ce petit bout de l'Etat (enfin, rapidement, bloqué 45 minutes par un camion renversé sur la route quand même) pour entrer dans le Maryland:


Vous voyez pas le panneau? C'est normal, je l'ai raté. RAAAAHHHH. Dégoûté, je me cale gentiment sur la voie de droite et je me mets à rouler quasiment au pas (il pleut, j'ai une bonne excuse) et puis j'attends le panneau à droite. Ben non, ils l'ont foutu à gauche! Je clique frénétiquement mais mon vieil appareil ne fait pas les rafales. Snif.
Petite aparté, clairement ici, ils savent rouler sous la pluie, c'est pas comme ces comiques d'Arizoniens qui se mettent à paniquer dès qu'il y a trois gouttes d'eau (à leur décharge, généralement quand il pleut là-bas, ce sont des orages quasiment tropicaux).
Le Maryland est aussi très vite traversé:


Et voilà, j'lai pas raté celui là! Un flou, un manqué et un réussi: 50% pour la journée.
Je me suis donc arrêté ce soir à Harrisburg en Pennsylvanie avec seulement 480 bornes de plus au compteur. C'est vraiment joli: en me perdant pour aller me chercher à bouffer je suis tomber dans des quartiers résidentiels super sympas; même si je ne pense pas jamais pouvoir me payer ce genre de baraque.

Demain j'atteins ma destination provisoire: le Connecticut, mais faut d'abord que je traverse New York City, j'ai pas hâte.

A force d'écouter la country à la radio, je suis devenu un spécialiste. Voici donc la liste des sujets que votre chanson doit mentionner si vous voulez devenir un chanteur de country à succès.
Dans toutes les chansons:
- mon gros pick-up truck (tout neuf ou tout vieux, tout crade ou tout propre, au choix)
- ma blonde (littéralement, blonde aux cheveux bouclés. Pas de brunes, pas de rouquemoutes)
- les bonnes vieilles chansons d'autrefois
Occasionnellement:
- boire de l'alcool (bière et/ou whisky ou bourbon, pas d'alcool de fiotte non plus) pour trouver le courage d'inviter sa future blonde à danser, pour oublier qu'elle t'a quitté, ou juste pour se bourrer la gueule
- comment qu'on est bien dans not' pays qu'est le plus beau pays de tous les pays (surtout bien préciser qu'on a jamais été nul part ailleurs sur Terre; la country est imperméable à l'ironie)
- quelques bondieuseries par ci par là, ça mange pas de pain
Et voilà, un peu de violons, un peu de banjos, quelques yeehaw, et c'est fait. D'ailleurs, je crois que je vais me mettre à écrire de la country.

Rien à voir ou presque, une station passait des messages d'auditeurs pour faire sa pub: "j'aime les chansons que vous passez parce qu'il n'y a pas de mots compliqués qu'il faut expliquer aux enfants". Je jure que c'est vrai.


Virginia Bart is now Pennsylvania Bart.

mercredi 5 juillet 2017

La Conquête de l'Est, jour 5

J'avais bien remarqué que l'humidité augmentait, mais ce n'est que ce matin en sortant de l'hôtel que j'ai senti cette odeur particulière qui m'a rappelé la Guyane.

Aujourd'hui j'ai roulé 710 km est je suis arrivé à Roanoke en Virgine:


Si, si, regardez bien, le panneau est juste à droite. Dégoûté, l'appareil photo qui s'éteint au moment de prendre la photo, raaahh.

Voilà, je vais rester à Roanoke deux nuits, pas de route demain, je me repose est je me fais une journée recherche d'emploi, quand même, ça peut servir. Donc demain, pas d'article.


Tennessee Bart is now Virginia Bart.

mardi 4 juillet 2017

La Conquête de l'Est, quatrième tronçon

Comme le GPS m'a fait sortir de Fort Smith par l'ouest, je suis retourné en Oklahoma pour choper l'autoroute, du coup, comme je suis arrivé à Nashville dans le Tennessee, je peux dire que j'ai traversé l'Arkansas de part en part aujourd'hui.

Une bonne journée: la route était belle, j'ai vu un cardinal (le bel oiseau, pas le sale bonhomme) en me levant ce matin, j'ai avancé de 820 km, et, encore une fois, j'ai réussi à avoir le panneau:


Malgré tout la journée a été longue, alors vite au dodo.


Arkansas Bart is now Tennessee Bart.

lundi 3 juillet 2017

La Conquête de l'Est, troisième escale

Ultra motivé ce matin, je suis parti sur les chapeaux de roues mais j'ai commencé à caler en cours d'après-midi alors je me suis arrêté à Fort Smith en Arkansas, juste passé la frontière, après 710 km en six heures et demi tout de même.
Aujourd'hui j'ai traversé tout l'Oklahoma, et en cumulé, j'ai accompli la moitié du chemin jusqu'à ma destination.
Si la chaleur reste élevée, on sent nettement l'humidité augmenter. L'Oklahoma est aussi bien vert, à tel point que certains endroits ressemblaient étonnamment à notre Grand Ouest français; en tout cas, je ne suis pas sûr que je serais capable de faire la différence sur des photos sans référence.

Alors je crois que j'ai raté le panneau d'entrée dans l'Oklahoma, pourtant j'étais à l'affût, voilà ce que j'ai chopé (de justesse):


A un moment, je me suis aussi clairement fait contrôlé par la highway patrol: je les ai dépassé alors qu'ils étaient arrêtés avec une voiture sur la bande d'arrêt d'urgence. Quelques kilomètres plus loin, je les vois arriver à toute berzingue; arrivés à ma hauteur, ils pilent et se rabattent derrière moi, du coup je coupe la radio (même si elle passait mon morceau de country préféré) au cas où ils mettent les sirènes. Après quelques bornes, ils déboîtent et repartent à fond les ballons: ouf, je suis pas recherché (encore).

Arrivé à Fort Smith, je rate encore le panneau, alors crotte, je fais demi-tour (et j'en profite pour prendre le panneau d'Oklahoma dans l'autre sens):



Sinon Fort Smith est vraiment sympa: fermez les yeux et imaginez une petite ville américaine stéréotype avec son main street bordé de bâtiments en briques rouges, vous y êtes.


Texas Bart is now Arkansas Bart.

dimanche 2 juillet 2017

La Conquête de l'Est, jour 2

Toute petite journée aujourd'hui: seulement 460 km. Parti tard, crevé et pas très motivé alors je me suis arrêté à Amarillo au Texas.

Je suis content, j'ai pas ratés les panneaux aujourd'hui non plus:


Au revoir le Nouveau Mexique. Les paysages sont magnifiques mais j'ai l'impression de ne pas avoir avancé: c'était le même décor il y a quatre cents bornes...


Et bonjour le Texas.

Arrivé relativement tôt, je prends la fin de l'après-midi pour faire le blog et une petite sieste. Ce soir je m'offre un gros steak pour lequel les Texans sont supposés célèbres.

Demain je prévois une journée complète sur la route, ce qui devrait me mettre aux alentours de Little Rock dans l'Arkansas.


New Mexico Bart is now Texas Bart.

samedi 1 juillet 2017

La Conquête de l'Est, première étape

Alors une petite remarque préliminaire: je passe deux ans dans le désert d'Arizona et c'est quand je rentre enfin en France qu'il y a une vague de canicule; et je trouve quand même le moyen de repartir avec la crève; c'est quoi ce bordel!!

Un très très long voyage retour vers Phoenix (atterri à 1 heure du matin) bien crevant, malgré tout suivi d'une toute petite nuit, décalage horaire oblige. Je mets ça à profit pour me mettre rapidement au boulot: récupération de la voiture (qui comme son contenu n'a pas souffert de la chaleur, je suis rassuré) et quelques petites bricoles que j'ai à faire avant de partir.
Y compris détermination de la première étape de voyage. Ce ne sera pas une journée de route complète mais je pars tôt quand même. Attention à ne pas trop se charger la mule le premier jour avec la fatigue du voyage retour: je me donne donc Albuquerque comme destination: 600 km en 6 heures, un bon morceau quand même, mais c'est pas comme si il y avait beaucoup de patelins dignes de ce nom plus proches.
Mais attention, d'abord il faut pimper la bagnole avec des souvenirs de France:


Voilà, on peut commencer (et oui, le tirage de langue est intentionnel).

Et c'est parti!
Bon alors au risque de rapidement se répéter je le dis une bonne fois pour toute: les paysages américains sont grandioses.
Moment particulièrement agréable aujourd'hui: la radio passait Enya, ce qui est déjà exceptionnel vu que je me suis battu toute la journée entre stations de country ou de prêcheurs de bondieuseries, quand la route me met au sommet du plateau que je grimpais: un bout de ligne droite dans un paysage à perte de vue dans toute les directions, un vrai instant magique.
La photo ne lui rendra pas nécessairement justice, mais je conduis avec l'autre main...


Je suis aussi content d'avoir bien prévu mon coup et de ne pas avoir raté le panneau:


Adieu l'Arizona!

Demain je me donne au moins Amarillo, Texas, comme objectif mais je vais peut-être essayer d'atteindre Oklahoma City, ça dépendra du réveil.


Arizona Bart has become New Mexico Bart.