La première semaine de boulot se termine. Demain, examen final sur la partie théorique de la formation avant d'enchaîner avec la pratique au téléphone. En théorie, l'échec au test est motif de licenciement, mais comme j'ai obtenu un sans faute ce matin au test d'entrainement, je pars confiant.
Pour ceux qui se demandent ce que je fais: je bosse pour une boîte qui vend des noms de domaines internet et toute une gamme de logiciels et de services en ligne pour les petites et moyennes entreprises (hébergement et création de sites, commerce électronique, courriels professionnels, etc). Je vais faire du support technique et de la vente pour le marché francophone (Québec, Caraïbes et France à certaines heures).
Les conditions d'embauche et de travail sont plutôt exceptionnelles pour un pays comme les Etats-Unis, mais je ne fais pas beaucoup d'illusion: l'énorme turnover laisse suggérer que tout n'est pas aussi rose que ce que notre formateur voudrais nous faire croire. Mais bon, on va pas pleurer avant d'avoir mal, et pour l'instant, tout va bien.
Je suis donc entré dans une petite routine: levé 07h00, départ en vélo vers 09h00, arrivé au taf vers 09h15. Je me prends un petit-déj' à la cantine en séchant (à 09h00, il fait déjà 35°C !), je change de polo et je suis d'attaque pour la journée qui commence à 10h00. Le soir, sortie à 18h30: je rentre tranquilou sans oublier de faire escale soit au supermarché, soit à l'une des nombreuses sandwicheries sur ma route. Arrivé à la maison, je mange en supportant la conversation de la copine de mon colocataire, et ensuite je traine en attendant d'avoir ma petite épouse bien aimée sur Skype avant d'aller me coucher.
Je vous rassure, c'est moins déprimant que ça en a l'air, et puis surtout, ce n'est que le premier pas dans mon aventure américaine.
Ce week-end, j'ai fais la patate de canapé en gardant la maison de mes anciennes hôtesses parties faire la fête à Los Angeles. Clim' à fond et HBO, que demande le peuple?
Pour ceux qui n'ont pas bien suivi mon histoire et qui ne maîtrisent pas trop bien le français (*tousse* Teuf *tousse*): "mes hôtesses" fait référence aux deux colocataires de la maison où je suis resté mes quatre premières semaines à Phoenix; location que j'ai trouvé sur AirBnb (voir lien ci-contre). Il me semblait pourtant que c'était clair.
Tant que je suis dans les clarifications/règlements de compte, et puisque tout ce qui va sans dire va toujours mieux en le disant: dorénavant, je ne souhaite être contacté au téléphone que par des personnes capables de faire le calcul mental suivant: heure de France métropolitaine - neuf heures = heure d'Arizona. Je n'accuse personne (*tousse* Teuf *tousse*)...
Rien à voir, précipitez-vous pour lire The Martian (Seul sur Mars) d'Andy Weir avant la sortie en salle de son adaptation par Mônsieur Ridley Scott avec Matt Damon.
Pour les vrais amoureux de science-fiction qui tient la route, ça se lit comme du petit lait, et ça promet d'être un film exceptionnel. Que du bonheur, mais dépêchez-vous de le lire avant de regarder ne serait-ce que la bande-annonce.
Arizona Bart is giving reading advice.