samedi 1 juillet 2017

La Conquête de l'Est, première étape

Alors une petite remarque préliminaire: je passe deux ans dans le désert d'Arizona et c'est quand je rentre enfin en France qu'il y a une vague de canicule; et je trouve quand même le moyen de repartir avec la crève; c'est quoi ce bordel!!

Un très très long voyage retour vers Phoenix (atterri à 1 heure du matin) bien crevant, malgré tout suivi d'une toute petite nuit, décalage horaire oblige. Je mets ça à profit pour me mettre rapidement au boulot: récupération de la voiture (qui comme son contenu n'a pas souffert de la chaleur, je suis rassuré) et quelques petites bricoles que j'ai à faire avant de partir.
Y compris détermination de la première étape de voyage. Ce ne sera pas une journée de route complète mais je pars tôt quand même. Attention à ne pas trop se charger la mule le premier jour avec la fatigue du voyage retour: je me donne donc Albuquerque comme destination: 600 km en 6 heures, un bon morceau quand même, mais c'est pas comme si il y avait beaucoup de patelins dignes de ce nom plus proches.
Mais attention, d'abord il faut pimper la bagnole avec des souvenirs de France:


Voilà, on peut commencer (et oui, le tirage de langue est intentionnel).

Et c'est parti!
Bon alors au risque de rapidement se répéter je le dis une bonne fois pour toute: les paysages américains sont grandioses.
Moment particulièrement agréable aujourd'hui: la radio passait Enya, ce qui est déjà exceptionnel vu que je me suis battu toute la journée entre stations de country ou de prêcheurs de bondieuseries, quand la route me met au sommet du plateau que je grimpais: un bout de ligne droite dans un paysage à perte de vue dans toute les directions, un vrai instant magique.
La photo ne lui rendra pas nécessairement justice, mais je conduis avec l'autre main...


Je suis aussi content d'avoir bien prévu mon coup et de ne pas avoir raté le panneau:


Adieu l'Arizona!

Demain je me donne au moins Amarillo, Texas, comme objectif mais je vais peut-être essayer d'atteindre Oklahoma City, ça dépendra du réveil.


Arizona Bart has become New Mexico Bart.

1 commentaire:

  1. shame on you,
    ils sont partout les bretons même au fin fond de l'Arizona,
    Laurent

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