Mea culpa, mea maxima culpa... J'avais promis de ne plus rater un lundi et je trouve quand même le moyen de me planter. Le pire, c'est qu'hier en rentrant du boulot, j'étais en train de réfléchir à mon post, et j'ai oublié.
Bref, du coup, plus de choses à raconter aujourd'hui vu le réveil que j'ai eu.
Le matin, j'écoute les infos de France Inter histoire de me tenir au courant de ce qu'il se passe au pays quand j'entends aujourd’hui que Juppé appelle les déçus de Hollande à voter pour lui. Je manque de m'étouffer avec mon dentifrice... Par où commencer? Mon bon Monsieur, primo, je ne suis pas déçu de Hollande: je n'attendais rien de lui; il n'avait qu'une seule mission, c'était de foutre Sarko dehors, et il l'a remplie. Secundo, le jour où je voterai pour un repris de justice "droit dans ses bottes" élevé à la magouille chiraquienne n'est pas près d'arriver. Enfin, et je m'en excuse d'avance auprès d'éventuels lecteurs qui rouleraient de l'autre coté de la route, voter Juppé parce qu'on est déçu du hollandisme, c'est comme de décider de virer sa cuti parce qu'on a passé un mauvais rencard... Monsieur Juppé, les gens de gauche ont des convictions, c'est ce qui les distinguent des gens comme vous.
Cette semaine a particulièrement mis en lumière l'extraordinaire variété de situations chez les mômes à qui j'enseigne. Entre l'épileptique qui fait sa crise au milieu du terrain de foot alors que je suis de corvée de surveillance (il a survécu), à l'autiste avec lequel j'ai une conversation sur les pharaons, j'ai quand même une belle brochette de gamins.
Je fais aussi face à des questions éthiques: une de mes élèves à problèmes a été retirée de l'école par ses parents, est-ce mal de se réjouir de ne plus avoir à s'en occuper?
Je retourne enfin au cinéma pour aller voir le remake des Sept Mercenaires. Un bon western sans prétention qui vaut le déplacement, surtout si vous êtes comme moi et que vous adorez Denzel Washington.
Arizona Bart chokes on his toothpaste.